ARTISTS |
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Dada, Excursions et visites Dada, première visite : Église
Saint-Julien-le-Pauvre, Paris, jeudi 14 avr. 1920. Le
but de la visite était de "remédier à l’incompétence
des guides […] et de découvrir des lieux qui n’ont
réellement aucune raison d’exister" |
Dada, Dada excursions and visits, first visit: Saint-Julien-le-Pauvre
Church, Paris, thursday 14th apr. 1920. The goal of
the visit was to "remedy to the incompetence of the guidebooks
[...] and to discover places which have really no reason to exist" |
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Aragon, Breton, Morise et Vitrac, Blois-Romorantin, 1924. "En mai 1924, Aragon, Breton, Morise et Vitrac déterminent
au hasard sur une carte routière le parcours qu’ils vont
effectuer : Blois - Romorantin. L’inutilité totale de
cet itinéraire, pour les marcheurs, crée les conditions
de disponibilité indispensables pour saisir le sur-réel
du réel, le merveilleux de l’ordinaire, le fantaisisme
du trivial." (Thierry Paquot, Des corps urbains, p.88) |
Aragon,
Breton, Morise et Vitrac, Blois-Romorantin, 1924.
"In may, 1924, Aragon, Breton, Morise and Vitrac randomely define
on a road map the route they will follow: Blois - Romorantin. The
complete uselessness of this itinerary, for the walkers, creates the
essential conditions to grab the sur-real of the real, the marvelous
of the ordinary, the fantasy of the trivial." (Thierry Paquot, Des corps urbains, p.88) |
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Internationale situationniste.
"L’entreprise situationniste en appelle à la fonction
qui exprime le mieux peut-être la liberté de l’homme,
et qui est à la source même de la création artistique
: le jeu." (René Fugler, Le Monde libertaire,
n° 41-42, août 1958, cité in "Renseignements
situationnistes", Internationale Situationniste n°2, décembre
1958, p.12.) |
Internationale
situationniste. "The situationist initiative calls for
the function which might best express the human freedom, and which
is at the very source of the artistic creation: the fact of playing."
(René Fugler, Le Monde libertaire, n° 41-42, août
1958, in "Renseignements situationnistes", Internationale
Situationniste n°2, décembre 1958, p.12) |
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Vito Acconci, Following piece, 1969. Pendant 22
jours, Acconci suit des piétons choisis au hasard à
New York. Lorsqu’un d’entre eux arrive chez lui, il en
suit un autre. |
Vito Acconci, Following piece, 1969. During 22 days,
Acconci follows randomly chosen pedestrians in New York. When the
person followed gets home, Acconci follows someone else. |
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Robert
Filliou, Le Bureau de voyage d’été "Le Bureau de voyage d’été est ouvert pendant
l’été 1970 à Brême. Il reconstitue
une agence de voyage dont les murs sont recouverts d’affiches
de tourisme de toute l’Europe, avec des dépliants à
disposition sur une table. Filliou fait une affiche à l’aspect
banal et non artistique ainsi libellée: Cet été,
visitez Sauve, Gard où je suis né le 17-1-1926. C’est
un très beau village. Des gens très nobles y habitent."
(Pierre Tilman, Robert Filliou – Nationalité poète). |
Robert
Filliou, Le Bureau de voyage d’été "The Summer Travel Office is open during the summer, 1970 in
Bremen. It reproduces a travel agency. All the walls are covered with
tourism posters of Europe, with free flyers displayed on a table.
Filiou makes a trivial non artistic looking poster, that says: This
summer, visit Sauve, Gard where I was born on jan. 17th, 1926. It
is a very beautiful village. Very respectable people live there."
(Pierre Tilman, Robert Filliou – Nationalité poète). |
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Sophie
Calle, Suite Vénitienne, 1980. Sophie Calle
suit un homme dans la rue, sans qu'il le sache. Celui-ci part à
Venise. Elle décide d'y aller également pour continuer
à le suivre. |
Sophie
Calle, Suite Vénitienne, 1980. Sophie Calle
follows a man in the street in secret. She learns by chance that he
departs for Venice, and she decides to go there too and continue to
follow him. |
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Sophie
Calle, La filature, 1981. Sophie Calle fait engager
un détective pour qu'il enquête sur elle, sans qu'il
sache qu'elle se sait surveillée. |
Sophie
Calle, La filature, 1981. Sophie Calle asks her
mother to hire a private detective to follow her. The detective does
not know that Sophie Calle knows she is observed |
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Hamish
Fulton Avec Fulton, la traversée est d'abord une expérience
physique. Le corps est enveloppé – comme incorporé
dans le paysage. "Nous appartenons à la terre C'est notre puissance et nous devons rester Proche d'elle et peut-être qu'un jour Nous nous perdrons" (HF cité par Michael Auping in Camp Fire d'Hamish Fulton) |
Hamish
Fulton With Fulton, the crossing is first a physical experience.
The body is wrapped – almost incorporated into the landscape. "We belong to the ground It's our power and we must stay Close ot it and maybe We will get lost" (HF, quoted by Michael Auping in Camp Fire Hamish Fulton) |
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Richard Long.
La ligne droite est le plus court chemin d'un point à l'autre.
C'est une forme récurrente chez Long: "I chose lines and
circles because they do the forms". La ligne le conduit jusque
dans sa perception du paysage. A la longue, la ligne de Long est devenue
métaphore de la vie humaine : "my work has become a simple
metaphor of life" (RL). |
Richard Long The straight line is the shortest way to connect one point to another. It's a recurring form for Long: "I chose lines and circles because they do the forms". The line is a good form to represent a travel across the landscape. With Long, the line has become a metaphor of the human life : "my work has become a simple metaphor of life" (RL). | |
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Stalker,
Stalker à travers les territoires actuels "est une action menée à Rome sur un parcours circulaire
de soixante kilomètres entièrement accompli à
pieds pendant cinq jours, qui se voulait de souligner l'existence
d'un système territorial diffus et de lui attribuer une valeur
parmi l'art du parcours." (Stalker) |
Stalker "engages research and actions within the landscape with particular
attention to the areas around the city's margins and forgotten urban
space, and abandoned areas or regions under transformation."
(Stalker) |
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Janet
Cardiff & George Bures Miller "Pour la marche
vidéo, les participants reçoivent une caméra
vidéo numérique avec des écouteurs. […]
L'assistance suit le film pré-enregistré. L'environnement
dans la vidéo reste le même que dans la réalité,
mais les personnes et leurs actions changent. Le spectateur constate
alors une étrange disjonction entre la représentation
et la réalité de ce qui l'entoure." (C&M) |
Janet
Cardiff & George Bures Miller "With the video
walk, participants receive a small digital video camera with headphones.
[…] The audience follows this prerecorded film on the camera.
The architecture in the video stays the same as the physical world,
but the people and their actions change, so there is a strange disjunction
for the viewer about what is real. " (C&M) |
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Laurent
Tixador & Abraham Pointcheval Munis d'une simple
boussole, Tixador et Poincheval ont entrepris de relier Nantes à
Metz via Caen en ligne droite. "Notre objectif était d’'arriver
à l’'école des Beaux-Arts de Metz le soir de notre
vernissage après une marche de 800 km. […] Le fait de
préparer cet évènement, d'’en publier un
ouvrage ou d'’en parler est une forme de performance qui représente
une alternative à l’'exposition." (T&P) |
Laurent Tixador & Abraham Pointcheval Equipped with nothing more than a compass, Tixador and Poincheval embark upon connecting Nantes to Metz via Caen in a straight line. "Our goal was to arrive at the Metz Beaux-Art school in the evening of our exhibition, after a 800 km walk. […] The fact of preparing this event, publishing a book or speaking about it is a form of performance, which represents an alternative to he exhibition." (T&P) | |
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Stephen Wilks, Voyages avec mon âne Wilks se promène
avec un âne factice sur les épaules, qu’il appelle
"âne de Troie" car cette excentricité incompréhensible
lui permet de s’immiscer partout en ville (zones industrielles
etc.). |
Stephen Wilks, Travels with my Donkey.
Wilks walks around holding a fake donkey on his shoulders, which
he calls a "Trojan Donkey", since this beyond understanding
eccentricity allows him to go everywhere in urban areas (industrial
zones etc.). |
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Francis Alÿs, artiste belge installé à
Mexico. Il s’intronise "touriste professionnel". Voyage
d’une ville à l’autre en faisant une boucle autour
du monde. En 1995, il "s’équipe d’une pancarte
Turista et se range aux côtés de travailleurs mexicains
munis d’écriteaux ("électricien", "plombier",
"peintre") dans l’espoir d’être recruté
à la volée."(Alice Motard, "Portrait de l’artiste
en touriste", Esse n°54, "Dérives",
p.36-39) |
Francis Alÿs. Belgian artist living in Mexico. He defines himself as a "professional tourist". Travels from a city to the other by making a complete loop around the globe. In 1995, he "equips himself with a Turista sign and stays in line with the Mexican workers holding signs ('electrician', 'plumber', 'painter'), hoping to be recruited on the fly." (Alice Motard, "Portrait de l’artiste en touriste", Esse n°54, "Dérives", p.36-39) | |
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Christian
Nold, Biomapping. Cartes émotionnelles.
Un détecteur de mensonge au bout des doigts et un GPS leur
ont été confié pendant une heure, le temps d’une
promenade de leur choix. Les appareils sont censés détecter
les émotions ressenties lors d’un trajet. A leur retour,
Christian Nold invite chaque participant à relater son expérience
en sollicitant ses souvenirs. Chaque retranscription d’émotion
visible sur la carte suscite alors la question: “Alors que s’est-il
passé?”. Ainsi confrontés à leur mémoire,
les participants à ce dispositif transforment en langage une
expérience passée, réalisant littéralement,
une sorte d’analyse par la géographie. |
Christian
Nold, Biomapping. Emotional maps. A lie detector
attached to their fingers and a GPS device in hand, the participants
walk freely in the area for one hour. The devices are supposed to
detect the emotions felt during the walk. On return, Christian Nold
invites each participant to relate his experience by calling upon
his memories. Each emotion visible on the map raises the question:
" So, what happened?". Confronted to their memory, the participants
turn an experience into written words: strictly speaking, an analysis
by the geography. |
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Dora
Garcia, CCL Cellule Cité Lénine, 2006. Dora Garcia installe dans la Cité République,
à Aubervilliers, un "agent" qui y habite deux semaines
pour collecter les histoires qui se construisent autour de la cité. |
Dora
Garcia, CCL Cellule Cité Lénine, 2006. Dora Garcia asked an "agent" to stay for two weeks
in the Cité République, a housing project in Aubervilliers,
to collect the stories being told about the building. |
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THEORY |
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Charles
Baudelaire, Le Peintre de la vie moderne, 1863 |
Charles
Baudelaire, Painter of Modern Life and other essays,
1863 |
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Louis
Aragon, Le Paysan de Paris, 1926. "La
lumière moderne de l'insolite [...] règne bizarrement
dans ces sortes de galeries couvertes qui sont nombreuses à
Paris aux alentours des grands boulevards et que l'on nomme d'une
façon troublante des passages, comme si dans ces couloirs dérobés
au jour, il n'était plus permis à personne de s'arrêter
plus d'un instant." (LA) |
Louis
Aragon, Paris Peasant, translated by Simon Watson
Taylor, 1971 "The modern light of the unexpected . . . reigns
strangely in these sorts of covered galleries, which are numerous
in Paris around the broad boulevards and which one calls in a troubling
way "passages," as if in these corridors hidden away from
the day, no one was permitted to stop for more than an instant"
(LA) |
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Walter
Benjamin, Le Livre des passages (fragments publiés
en 1989). "La ville y adopte une structure qui fait d’elle
avec ses magasins et ses appartements le décor idéal
pour le flâneur. Le flâneur cherche un refuge dans la foule. La foule est le voile à travers lequel la ville familière se meut pour le flâneur en fantasmagorie. Cette fantasmagorie, où elle apparaît tantôt comme un paysage, tantôt comme une chambre, semble avoir inspiré par la suite le décor des grands magasins, qui mettent ainsi la flânerie même au service de leur chiffre d’affaires. Quoi qu’il en soit les grands magasins sont les derniers parages de la flânerie." (WB) |
Walter
Benjamin, Arcades project (fragments, translated
by Howard Eiland and Kevin McLaughlin, 1999)."The crowd was the
veil from behind which the the familiar city as phantasmagoria beckoned
to the flâneur. In it, the city was now landscape, now a room.
And both of these went into the construction of the department store,
which made use of flânerie itself in order to sell goods. The
department store was the flâneur's final coup. As flâneurs,
the intelligensia came into the market place. As they thought, to
observe it - but in reality it was already to find a buyer. In this
intermediary stage...they took the form of the bohème;. To
the uncertainty of their economic position corresponded the uncertainty
of their political function." (WB) |
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Guy-Ernest
Debord, Théorie de la dérive, 1958. "La dérive se présente comme
une technique du passage hâtif à travers des ambiances
variées. Le concept de dérive est indissolublement lié
à le reconnaissance d’effets de nature psychogéographique,
et à l’affirmation d’un comportement ludique-constructif,
ce qui l’oppose en tous points aux notions classiques de voyage
et de promenade." (GED, Internationale Situationniste n°2,
déc. 1958, p.19-23) |
Guy-Ernest
Debord, Theory of the Dérive, 1958. "One
of the basic situationist practices is the dérive,
a technique of rapid passage through varied ambiences. Dérives
involve playful-constructive behavior and awareness of psychogeographical
effects, and are thus quite different from the classic notions of
journey or stroll." (GED, Internationale Situationniste n°2,
déc. 1958, p.19-23) |
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Gilles
Deleuze et Felix Guattari, Mille Plateaux: Capitalisme et schizophrénie,
1980. "On est devenu soi-même imperceptible et clandestin
dans un voyage immobile. Plus rien ne peut se passer, ni s'être
passé. Plus personne ne peut rien pour moi ni contre moi. Mes
territoires sont hors de prise, et pas parce qu'ils sont imaginaires,
au contraire : parce que je suis en train de les tracer. [...] On
n'est plus qu'une ligne abstraite, comme une flèche qui traverse
le vide. Déterritorialisation absolue." |
Gilles
Deleuze et Felix Guattari, Thousand plateaus : capitalism and
schizophrenia, 1987 (translation by
Brian Massumi, 1980). |
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Michel
de Certeau , L'Invention du quotidien, 1. Arts de
faire, 1980. Michel de Certeau "n’oppose pas pour sa part
les 'lieux' aux 'espaces' comme les 'lieux' aux 'non-lieux'. L’espace,
pour lui, est un 'lieu pratiqué', 'un croisement de mobiles':
ce sont les marcheurs qui transforment en espace la rue géométriquement
définie comme lieu par l’urbanisme" (Augé,
1992, p. 102, cité par Alexandre
Gillet, "Dérives atopiques.", EspacesTemps.net, Textuel,
08.05.2006) |
Michel
de Certeau , The Practice of Everyday Life, 1984.
"More radically, Michel de Certeau proposed . . . that
the street is a place defined by urban planning but transformed into
a space through the act of walking. He suggests that 'space is composed
of intersections of mobile elements. It is in a sense actuated by
the ensemble of movements deployed within it.' […] In short,
space is a practiced place." (MDC, The Practice of Everyday
Life (1984), p. 117. Quoted in Alison Sant, "Redefining
the Basemap", Intelligent Agent 06.02) |
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Marc
Augé, L'Impossible Voyage, le tourisme et ses images,
1997. Succession de textes courts, dans lesquels Augé interroge
la nature des lieux et pratiques touristiques contemporains par
l'enquête directe, en se mettant dans le rôle du touriste
écrivant son récit de voyage. Le meilleur texte du
livre est "Un ethnologue à Center Parcs". |
Marc
Augé, L'Impossible Voyage, le tourisme et ses images,
1997 (The impossible travel: Tourism and its images). In this collection
of short texts, Augé questions the contemporary touristic
places and practices by putting himself in the position of the tourist
writing his travel notebook. The book hasn't been translated yet. From Augé in english, one can read In the metro (translation of Un ethnologue dans le métro) or Non-places : introduction to an anthropology of supermodernity (translation of Non-lieux) |
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Thierry
Davila, Marcher, Créer, Déplacements, flâneries,
dérives dans l"art du XXe siècle,
2002. |
Thierry
Davila, Marcher, Créer, Déplacements, flâneries,
dérives dans l"art du XXe siècle,
2002. The book hasn't been translated yet. |
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Jean-Didier
Urbain, Ethnologue mais pas trop, 2003. Voir
aussi L'Idiot du voyage : histoires de touristes, 1991. |
Jean-Didier
Urbain, Ethnologue mais pas trop, 2003. The
book hasn't been translated yet. |
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Jacques
Levy, À pied, vite, 2006. "La
marche à pied est sans aucun doute le moyen de transport le
plus fiable, peu risqué dans sa métrique propre (les
collisions de piétons sont en général bénignes)
et peu sujet aux limitations de vitesse en raison d’un excès
de trafic." (JL) |
Jacques
Levy, À pied, vite, 2006. "Walking
is without any doubt the most reliable means of transportation, not
very risky in its own metric (the pedestrian's collisions are generally
mild) and not subject to speed limits due to an excess of trafic."
(JL) The text hasn't
been translated yet. |
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Janet Abrams, Peter
Hall (ed.) Else/Where Mapping : New Cartographies of Networks
ans Territories, University of Minnesota Press, 2006.
Le livre n'a pas encore été traduit en français. |
Janet Abrams, Peter
Hall (ed.) Else/Where Mapping : New Cartographies of Networks
ans Territories, University of Minnesota Press, 2006 |
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Gilles A. Tiberghien, Finis terrae, Imaginaires et imaginations cartographiques,
Bayard, Paris, 2007 |
Gilles A. Tiberghien, Finis terrae, Imaginaires et imaginations cartographiques,
Bayard, Paris, 2007.The book hasn't been translated
yet. |
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Psychogéographie (Wikipédia) Voir
plutôt l'article anglais – l'article "Psychogéographie"
en français est minimal. |
Psychogeography (Wikipedia) |
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London
Psychogeographical Association (Wikipédia) |
London
Psychogeographical Association (Wikipedia) |
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Voir aussi la bibliographie "Espace,
perspective, cartographie, paysage, Land Art" |
References (page in french
only) on "Space,
perspective, cartography, landscape, Land Art" |
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Récits de voyage |
Travel Books |
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Louis-Balthazar
Néel, Voyage de Paris à Saint-Cloud par mer, Retour
de Saint-Cloud à Paris par terre. (1e
éd. 1748). En parodiant la mode du 18e siècle des récits
de voyage, Néel invente le voyage endogène. |
Louis-Balthazar
Néel, Voyage de Paris à Saint-Cloud par mer, Retour
de Saint-Cloud à Paris par terre. (Journey
from Paris to Saint-Cloud by Sea, Return from Saint-Cloud to Paris
by Land, 1st ed. 1748). Néel parodies the 18th century trend
of the travel notebooks, by describing the 10km travel from Paris
to Saint-Cloud – maybe the first endogeneous travel. The book
hasn't been translated yet. |
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Xavier
de Maistre, Voyage autour de ma chambre, 1794.
Bloqué dans sa chambre pendant 42 jours, Xavier de Maistre
invente et théorise l'un des premiers voyages expérimentaux,
un antécédent du voyage immobile. |
Xavier
de Maistre, Voyage autour de ma chambre (Journey
around my room, 1794). Forced to remain in his apartment for 42 days,
Xavier de Maistre invents and theorizes one of the first experimental
travels ever, and an antecedent of the voyage immobile. The
book hasn't been translated yet. |
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Henry
David Thoreau, Walden ou la Vie dans les bois,
1854. "Dirige ton œil en toi, et vois Mille régions en ton âme Encore à découvrir. Parcours les, et sois Expert en cosmographie-du-chez-soi." (HDT) |
Henry
David Thoreau, Walden; or, Life in the Woods,
1854. "Direct your eye right inward, and you'll find At thousand regions in your mind Yet undiscovered. Travel them, and be Expert in home-cosmography." (HDT) |
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André
Breton, Nadja, 1928. |
André
Breton, Nadja, 1928. |
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Jack
Kerouac, Sur la route, 1957. Jack Kerouac traverse
le pays en tous sens et cherche à parvenir à des formes
d'écriture plus libres. "Je voyageais vers l'ouest jusqu'au
croisement de l'état du Colorado…" Publié
un an avant la "Théorie de la dérive", Sur
la route peut être considéré comme un antécédent
automobile, à l'échelle du territoire américain,
de la théorie de Debord. (NV) |
Jack
Kerouac, On the road, 1957. Jack Kerouac roams
in the country in all directions, trying to find some ways to write
more freely. "I travelled to the west, unitl the jonction of
the state of Colorado…" Published just one year before
Debord's "Theory of the dérive", On the road can be seen as an american scaled, automobile predecessor of Debord's
theory . (NV) |
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Abdelhafid
Khatib, Essai de description psychogéographique des Halles,
1958. "Après l’abrutissement que la radio, la télévision,
le cinéma et le reste, entretiennent maintenant, l’extension
des loisirs sous un autre régime appellera des initiatives
bien plus hardies. Si les Halles de Paris ont subsisté jusqu’au
moment où ces problèmes seront posés par tous,
il faudra essayer d’en faire un parc d’attractions pour
l’éducation ludique des travailleurs." (AK, Internationale
Situationniste, 2) |
Abdelhafid Khatib, Attempt at a Psychogeographical Description of Les Halles,1958 "Given the brutalizing effect maintained by today's radio, television, cinema and the rest, the extension of leisure under another regime will call for a much doughtier response. Should the Paris Halles have survived until such time as these problems will be posed by everyone, it would be fitting to try to turn them into a theme park for the ludic education of workers." (AK, Internationale Situationniste, 2) | |
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Georges
Pérec, Tentative d’épuisement d’un lieu
parisien, 1982 . Assis à
une table du Café de la Mairie, place Saint-Sulpice à
Paris, Pérec note tout ce qui se passe autour de lui, de manière
neutre, dans ce qui constitue à la fois un essai d’endotourisme
et un exercice de neutralisation de l'écriture. |
Georges
Pérec, Tentative d’épuisement d’un lieu
parisien, 1982. Sitting at the Café de la Mairie
(place Saint-Sulpice, Paris), Pérec attempts to write down
in a neutral manner everything that occurs around him, in what constitutes
at the same time an endogeneous tourism
experience and an attempt to neutralize the process of writing. |
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Julio Cortazar et
Carol Dunlop, Les Autonautes de la cosmoroute ou un voyage intemporel
Paris-Marseille, 1983 . Dunlop
et Cortazar voyagent pendant un mois sur l'autoroute de Paris à
Marseille, sans jamais en sortir, à raison de deux aires d'autoroute
par jour en moyenne. Leur but est de produire "un livre de voyage
comme les anciens explorateurs" (D&C, p.29) |
Julio Cortazar and
Carol Dunlop, Autonauts of the cosmoroute, a timeless voyage from
Paris to Marseilles, translated by Anne McLean 1987.
Dunlop and Cortazar travel during one month on the highway between
Paris and Marseille, without ever leaving the highway, visiting two
service stations every day. Their goal is to write "a travel
book in the manner of the ancient explorers" (D&C, p.29) |
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Jean
Baudrillard, Amérique, 1986. "Où
que ce soit, même en Californie, rien n'est plus démoralisant
que d'être là et pas ailleurs. Un des plaisirs du voyage
est de plonger là où les autres sont assignés
à résidence et d'en ressortir intact, plein de la joie
maligne de les abandonner à leur sort. Même leur bonheur
local semble réglé sur une résignation secrète.
Il n'égale en tout cas jamais la liberté d'en partir.
C'est là où on sent qu'il ne suffit pas d'être
en vie, il faut encore traverser la vie. Une ville, il ne suffit pas
de l'avoir vue, il faut l'avoir traversée. Une idée,
il ne suffit pas de l'avoir pensée, il faut être allé
au-delà. C'est la seule chance de traverser la mort aussi,
sans qu'elle soit définitive." (JB) |
Jean
Baudrillard, America (translated by Chris Turner,
1988) |
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François
Maspero, Anaïk Frantz, Les Passagers du Roissy-Express.
En 1989, François Maspero et Anaïk Frantz explorent la
ligne B du RER, à pied, à raison d'une station par jour,
en dormant dans les hôtels locaux et sans jamais retourner à
Paris. Il en résulte une description extrêment subtile,
notamment de la banlieue nord. |
François
Maspero, Anaïk Frantz, Roissy Express: a journey through
the Paris suburbs, translated
by Paul Jones, 1994. François Maspero and Anaïk Frantz
explore the B line of the RER (Express suburban train), by foot, station
by station, during one month, without ever returning to the center
of Paris. The result is a very precise and subtle description of the
northern, popular suburbs of Paris. |
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Pierre-François
Large, Des Halles au Forum: Métamorphoses au cœur
de Paris, L'Harmattan, Paris, 1992. Contient une très
intéressante description du Forum dans les années 1980
(la seule description intéressante du Forum des Halles
actuel que nous connaissions). |
Pierre-François
Large, Des Halles au Forum: Métamorphoses au cœur
de Paris, (From Market to 'Forum': Metamorphosis in
the heart of Paris), L'Harmattan, Paris, 1992. The book has not been
translated. It contains a very interesting description (the only interesting one that we know of) of the Forum des Halles, the focal
point of the Parisian metropolis, where Nogo Voyages' voyage immobile
takes place. |
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Jean
Rolin, Zones, 1995. "Voyage sans destination"
(JR, p.32) à travers les banlieues de Paris. |
Jean
Rolin, Zones, 1995. "Travels without a destination"
(JR, p.32) through the Parisian suburbs. The book hasn't been translated
yet. |
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Bruno
Latour & Émilie Hermant, Paris, ville invisible,
1998. "Par le texte et par l'image, cheminer à travers
la ville en explorant quelques unes des raisons qui empêchent
de facilement l'embrasser d'un coup d'oeil." (Préface). |
Bruno
Latour & Émilie Hermant, Paris, ville invisible,
1998. The book hasn't been translated yet. "By means of texts and pictures, to wander along the city
and explore some of the reasons which prevent one to easily embrace
it at a glance." (Preface). |
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François Bon, Paysage fer, 1999. "Tout un hiver, chaque jeudi,
le train Paris-Nancy." (Présentation
de l'éditeur). |
François Bon, Paysage fer, 1999. "During the whole winter,
each thursday, the Paris-Nancy train." (publiser's
presentation) The book hasn't been translated yet. |
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Iain Sinclair, London
Orbital, 2002. Pendant un an, Iain Sinclair arpente
la M25, autoroute circulaire autour de Londres. Le livre n'a pas encore
été traduit en français. |
Iain Sinclair, London
Orbital, 2002. During one year, Iain Sinclair has followed
by walk the "London Orbital" M25, the circular highway around
London. |
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Philippe
Vasset, Un livre blanc, 2007."J’ai
commencé à m’intéresser aux cartes quand
j’ai compris qu’elles n’entretenaient que des rapports
très lointains avec le réel." (PV) |
Philippe
Vasset, Un livre blanc, 2007.The book has not
been translated. "I began to show interest to the maps when I
understood that their relation to reality was very distant."
(PV) |
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REALITY |
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Les
"expériences de rupture" ou "expériences
de déstabilisation" "Lancées
par Harold Garfinkel, les "expériences de rupture"
étaient très prisées des sociologues durant les
années 1960. L’idée était de tester les
normes sociales en agissant volontairement de manière inappropriée.
On pouvait, par exemple, monter dans un ascenseur et, au lieu de regarder
la porte, faire face à l’autre personne en cherchant
son regard des yeux." (Guide
Lonely Planet du Voyage Expérimental, p.223) |
The
"breaching experiments" "In the field
of social psychology, a breaching experiment is an experiment that
seeks to examine peoples' reactions to violations of commonly accepted
social rules or norms. Breaching experiments are most commonly associated
with ethnomethodology, and in particular the work of Harold Garfinkel.
. . . A famous breaching experiment was conducted on the New York
City subway in the 1970s, when experimenters boarded crowded trains
and asked able-bodied but seated riders, with no explanation, to give
up their seats." (Wikipedia) |
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Couchsurfing.com Voyager gratuitement, et chez l'habitant : une utopie réalisée,
rendue possible par l'existence d'Internet. |
Couchsurfing.com To travel for free and sleep in a local person's place : this
is a traveller's utopia, made possible by the existence of Internet. |
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Voyageurs
perpétuels |
Perpetual
travelers |
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Peuples isolés | Uncontacted
people |
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FILMS |
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Georges
Lacombe, La zône, 1928. Documentaire semi-fictionnel
sur la zone inconstructible qui entourait les fortifications de Paris
et était squattée par les "zonards". Le film
s'ouvre sur la phrase "Il est encore sur terre des régions
peu connues. Celle que nous allons vous montrer se situe à
cinq minutes de Paris." Cette accroche sera réutilisée
dans de nombreuses présentations de la banlieue parisienne. |
Georges
Lacombe, La zône, 1928. Partly fictious documentary
on the "Zone", the area that surrounded the Parisian fortifications,
which was still in place at the beginning of the 20th century but
where it was forbidden to build. Many people squatted there. The film
opens with this sentence : "One can still find on Earth
unknown regions. The one we are going to show to you is located five
minutes from Paris." This catch phrase will be used again in
many presentations of the suburbs of Paris. |
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E.
Luntz, Les enfants des courants d’air, 1959
(docufiction). Le premier plan du film montre un panneau "Paris
1,8 km". |
E.
Luntz, Les enfants des courants d’air, 1959
(docufiction). The first shot of the film shows a road sign "Paris
1.8 km". |
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Maurice
Pialat, L'amour existe, 1960. Le premier film de
Pialat se présente sous la forme d'un essai poétique,
une dérive cinématographique à travers différents
aspects de la banlieue parisienne, entre critique de la société
de consommation, petits matins gris dans le brouillard, grands ensembles
tout neufs mais déjà inumains, zones pavillonnaires
sous les avions, et bidonvilles en flammes, acompagnée par
une voix off le plus souvent désynchronisée, qui plonge
le film dans une ambiance surréelle, contrastant avec le quotidien
que montrent les images. Juste avant de présenter les bidonvilles:
"Ils existent, à trois kilomètres de Paris." |
Maurice Pialat, L'amour existe, 1960. Pialat's first film is a poetic essay, a cinematographic dérive through various aspects of the suburbs of Paris: critic of the consumer society, gray small hours in the fog, brand new but already inhuman housing projects, residential areas under the airplanes and burning slums, accompanied by a disynchronized off screen voice, which gives a surreal atmosphere to the film, in contrast with the trivial images. Just before the scene showing the burning slums: "They exist, three kilometers from Paris." |
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Robert Kramer, Route
One/USA, 1989. |
Robert Kramer, Route
One/USA, 1989. |
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Iain Sinclair, Christopher
Petit, London Orbital, 2002, est un film réalisé
à partir du livre éponyme de Iain Sinclair lors de ses
voyages autour de la M25, une route qui encercle le très grand
Londres. Le film réalisé par Chris Petit est tout autant
une rêverie d’autoroute qu’un décryptage
mythologique des espaces proches de la M25. Pendant le film, l’écran
se dédouble en une stéréovision, donnant à
voir deux histoires de route qui se complètent entre deux cadrans.
La pensée et sa démonstration en image prend plusieurs
formes et s’exprime par un ou deux écrans, une ou deux
images, harmoniques ou dissonantes qui ont pour effet de redoubler
notre attention entre les différentes vues, tandis que la voix
off littéralement en orbite nous emporte le long de la M25. |
Iain Sinclair, Christopher Petit, London Orbital, 2002, is a film made from the eponymous book by Iain Sinclair out oh his walks along the M25, the highway that surrounds Greater London. The film is a highway daydreaming as well as a mythological deciphering of the zones surrounding the M25. The screen splits in two, to show two road stories that complete each other. The thought, and its demonstration in images, takes several forms, in one or two images, harmonic or dissonant which tend to intensify the viewer's attention, while the literally orbital off screen voice takes us along the M25. | |
Voir aussi le programme
de films du festival Conflux 2007. |
See also the Conflux
Festival 2007 film program |
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TRAVELERS AND AGENCIES |
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Banalyse "En juin 1982, une trentaine de personnes furent conviées
au Congrès de Fades, du nom d’une halte ferroviaire (facultative)
située dans le Puy-de-Dôme. Aucune ne vint à l’exception
des deux protagonistes, Pierre Bazantay et Yves Hélias. Le
congrès fut reconduit à date fixe pendant dix ans."
(Michel
Guet) |
Banalyse "In june, 1982, about thirty people were invited to the Symposium
of Fades [in french, "fade" means "dull"], named
after a (facultative) railroad halt located in the Puy-de-Dôme.
None of them came, except for the two protagonists, Pierre Bazantay
et Yves Hélias. It was decided to repeat the symposium each
year at the same date, during ten years." (Michel
Guet) |
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Joël
Henry - Latourex - LAboratoire de TOURisme EXpérimental. Extraits du catalogue: Hypertourisme ("Séjourner dans des hypermarchés
dans une perspective touristique"), Odyssée administrative ("Explorer dans une perspective touristique, les salles d'attente
des préfectures, caisses d'allocations familiales, mairies,
commissariats, etc."), Archéotourisme. ("Refaire
à l'identique des voyages que l'on a effectués jadis").
(JH) |
Joël
Henry - Latourex - Laboratory of experimental tourism. From the catalogue: Bureaucratic
Odissey ("Take a tour of the following places known
for their administrative function (rather than their touristic value)"), Airport-Travel ("Spend 48 hours in an airport without
getting on a plane."), Ero-Travel ("Arrange to
spend a weekend away with your partner. Travel to your chosen destination
by different means and don't arrange a meeting time or place. Now
look for each other...") (JH) |
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Joël
Henry et Rachael Antony, Guide Lonely Planet du voyage expérimental.
"Le tourisme expérimental échappe à la définition.
Il peut cependant être approximativement défini comme
une façon amusante de voyager, pour laquelle la méthodologie
du voyage est claire mais la destination parfois inconnue." (Présentation
de l'éditeur) |
Joël Henry and Rachael Antony, The Lonely Planet Guide to Experimental Travel. "Experimental Travel is . . . a playful way of travelling, where the journey's methodology is clear but the destination is usually unknown. Experimental Travel renders all destinations equal - be it a burger shack or the Taj Mahal." Publisher's presentation) | |
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Jean-Daniel
Berclaz, Musée du Point de Vue.
Depuis 1997, le Musée du Point de Vue organise des vernissages
de points de vue sélectionnés. "Loin de répondre
à son appellation, ce musée, qui aurait pu exister sur
une petite aire d'autoroute à l'entrée de Marseille
[...] n'a pas vu le jour. [...] La particularité de ce musée
et de n'avoir pas de murs, en d‘autres termes de n'être
pas un musée." (Jean
Louis Poitevin) |
Jean-Daniel
Berclaz, Musée du Point de Vue (Viewpoint Museum).
Since 1997, the Musée du Point de Vue organizes openings in
selected viewpoints. "Far from fitting its designation, this
museum which could have existed on a small highway rest area at the
entrance of Marseille . . . did not come into existence . . . Its
particular nature is to have no walls, in other words, not being a
museum." (Jean
Louis Poitevin) |
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Boris
Sieverts - Buro für Städtereisen "Buro für Städtereisen est une
agence de voyage urbaine pour laquelle Boris Sieverts tient le rôle
de guide de randonnée, organisant des promenades dans les périphéries
urbaines. Il écrit des compte-rendus sur les villes et les
banlieues, en particulier Cologne. [...] Selon lui, "les périphéries
sauvages des grandes villes sont l'un des derniers terrains d'aventure.""
(walkinginplace.org) |
Boris
Sieverts - Buro für Städtereisen "Buro für Städtereisen is a
city travel agency where Boris Sieverts operates like a hikers’
guide, organizing walks in city outskirts. Through reports he writes
up on city suburbs, and Cologne’s in particular. . . . According
to him, "the wild outskirts of large cities are one of the last
adventures."" (walkinginplace.org) |
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Denis
Moreau - Banlieue de Paris "Je parcours [...] l'étendue, toute l'étendue,
de cette très grande ville où je vis. [...] Ces promenades
inquiètes que j'effectue selon une non-méthode en constante
re-élaboration obéissent parfois aux opportunités
de l'instant, à des pulsions scopiques ou bien à des
questionnements récurrents." (DM) |
Denis Moreau - Banlieue de Paris "I travel . . . all over the area, the whole area, of this very large city where I live. . . . These anxious walks that I perform following a constantly reprocessed non-method sometimes respond to the opportunities of the instant, to scopic impulses or to recurring questionings." (DM) |
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marseille2013.org "Aujourd'hui peut-être,
ou alors demain" |
marseille2013.org "Today maybe, or else tomorrow" | |
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Temporary
Travel Office "Nous sommes une agence touristique
quasi fictionnelle qui explore le potentiel critique du tourisme,
du voyage et de la technologie." Extraits du catalogue: Parking
Public ("une initiative de recherche visant
à documenter les histoires spécifiques du dévelopement
des parcs de stationnement"), Postcards
from Eutopia ("des brochures de voyage et des
cartes postales à l'adresse d'institutions de l'état
de Missouri engagées dans la recherche et développement
et la politique des sciences de la vie"). (TTO) |
Temporary
Travel Office "We are a quasi fictional tourist
agency investigating the critical potential of tourism, travel &
technology." From the catalogue: Parking
Public ("a research initiative documenting
specific histories of public parking development"), Postcards
from Eutopia ("travel brochures and postcards
pre-addressed to Missouri-based institutions participating in "life
science" research, development and public policy"). (TTO) |
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Synth Travels est une agence de voyages spécialisée dans les mondes virtuels. "On imagine la réaction des autochtones quand ils verront débarquer des cohortes de touristes dans leur jeu préféré. Pas sûr que les joueurs apprécient cette intrusion. 'C’est un peu comme dans les villages reculés. Au départ ils regardent ça d’un air méfiant, puis ils vont finir par s’y habituer', rigole Mario Gerosa." (Marie Lechner, Libération) |
Synth Travels is a travel agency specialized in virtual territories. "One can imagine the reaction of the natives when hords of tourists will enter their favourite games. Not sure the players will appreciate this intrusion. 'It's a little like a remote village. At first, they will be suspicious, and then they will get used to it.', says Mario Gerosa." (Marie Lechner, Libération) | |
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TRIP
Festival 2008 (Territories Reimagined - International
Perspectives) "TRIP avait pour but d'explorer les manières
nombreuses et variées dont les artistes, performers, écrivains
et théoriciens utilisent l'idée de psychogéographie
au 21e siècle. TRIP était un événement
d'un type nouveau, combinant un festival artistique et un colloque,
en parallèle avec un programme d'activités alternatives."
(TRIP) |
TRIP
Festival 2008 (Territories Reimagined - International
Perspectives) "TRIP explored the many and various directions
in which artists, performers, writers and theorists are taking psychogeography
in the twenty first century. TRIP was a new event, combining an art
festival and a conference, alongside a parallel programme of fringe
activities." (TRIP) |
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GUIDEBOOKS |
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Ionel
Schein, architecte notamment
d'une maison en plastique, exposée au salon des Arts ménagers
en 1956, avait écrit un guide de la banlieue, resté
inédit. |
Ionel
Schein, a French architect who had conceived a plastic house
in 1956, had written a guide to Paris suburbs, which has never been
published. |
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Charles Moore, The
City Observed: Los Angele, A Guide to its Architecture and Lanscapes.
"La visite de la plupart des villes implique de voir de nombreux
bâtiments. La visite de Los Angeles implique de faire l'expérience
d'un grand nombre de trajets en voiture. Il est difficile de ne pas
ressentir un trajet avec son corps entier, pas seulement les yeux.
[...] Même les points de vue les plus strictement architecturaux
sur Los Angeles sont des objets d'expérience plus que de contemplation.
[...] Ils relèvent autant du théâtre que de l'architecture,
de l'éphémère que de l'architectonique, de la
fantaisie que de la réalité; et le résultat est
une plus grande réalité." (CM) |
Charles Moore, The
City Observed: Los Angeles, A Guide to its Architecture and Lanscapes.
"Looking at most cities involves seeing alot of buildings. Looking
at Los Angeles involves experiencing a lot of rides. It's
hard to avoid experiencing a ride with your whole body, not just your
eyes . . . Even the strictly architectural sights of Los Angeles are
experienced more than seen . . . They are theater as much as architecture,
ephemeral as often as architectonic, make-believe as often as real;
and the result is a greater reality." (CM) |
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"Les
lieux magiques du Grand Paris". Dans le cadre de
la mission "Banlieues 89" commandée par le gouvernement,
l'atelier Castro-Denissof produit cette carte (parmi des projets plus
utopiques), qui aurait pu être une excellente base d'un guide
qui reste à écrire... |
"The
magic places of Greater Paris". Commissioned by
president François Mitterrand to rethink the parisian suburbs,
architects Castro and Denissof produced (among utopian projects) this
map, that could have been the basis for a very interesting guidebook,
yet to be written... |
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Actuel, Almanach banlieue,
Hors série n°2, été 1985. "La banlieue
existe-t-elle?" (AB, p.17). L'Almanach Banlieue cherche à
démontrer que la banlieue parisienne est branchée,
intéressante et cool. Ce parti-pris
d'optimisme très affirmé sera beaucoup repris par
la suite (notamment par le Guide du Routard "Banlieues de Paris",
cf. ci-dessous). Très agréable à lire. On lira
notamment l'enquête sur la drague dans les centres commerciaux. |
Actuel, Almanach banlieue (Paris Suburb Almanac),
Hors série n°2, été 1985. "Does the
suburb exist?" (AB, p.17). The Almanac was written by journalists
of the trendy magazine Actuel, with the intention to demonstrate
that Paris suburbs are trendy, interesting and cool. Very entertaining
to read. Read the paper on flirting in commercial centers. The
Almanac has not been translated. |
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Anne-Laure
Thieblemont, Les îles d’ïle-de-France. 60 îles
à découvrir, avec des photographies de Michel Baret, Paris, éd.
Alternatives, 1995. "Pourquoi chercher ailleurs exotisme et évasion
quand ils sont à portée de main sur l’une des
60 îles fluviales d’Île de France?" (Présentation
de l'éditeur). |
Anne-Laure Thieblemont, Les îles d’ïle-de-France. 60 îles à découvrir, avec des photographies de Michel Baret, Paris, éd. Alternatives, 1995. "Why look further for exoticism and escapism when they are within reach on one of the 60 fluvial islands of Île-de-France?" (publisher's presentation). | |
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Not
For Tourists Une série de guides de villes américaines
destinés non pas aux visiteurs, mais aux urbains qui utilisent
quotidiennement la ville. Les plans indiquent les services essentiels
nécessaires à la vie urbaine. Le territoire est cartographie
de manière uniforme, sans tenir compte de l'attractivité
des quartiers. |
Not For Tourists A series of guides to the major American cities, conceived for the urban dwellers, not for the visitors, and focusing on the essential services rather than the touristic attractions. The territory is mapped evenly all over, with no consideration of the attractivity of the different districts. | |
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Nothing
To See Here "Nothing to See Here est un guide collaboratif
de lieux très peu mis en avant – attractions pas du tout
attirantes; stations balnéaires qu'on a oublié de fermer;
grand-rues qui n'ont pas été réaménagées;
bizarreries et exceptions." (NTSH) |
Nothing
To See Here "Nothing To See Here is a collaborative
guide to some of the world's lesser-signposted places to go –
attractions that may not be all that attractive; coastal towns they
forgot to close down; high streets that haven't been homogenised;
oddities and one-offs." (NTSH) |
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Wrights
& Sites, Mis-GUIDE "Le but est de transformer les villes et des banlieues affligeantes
où nous vivons en labyrinthes et terrains de jeux qu'elles
sont en réalité; et en rendant possible le fait de s'y
perdre, redécouvrir ce que vous n'auriez peut-être pas
connu ou ce que vous auriez simplement oublié. Il s'agit de
récupérer ce qui nous appartient déjà."
(W&S) |
Wrights
& Sites, Mis-GUIDE “It seeks to make and return
the cities and blank suburbs we inhabit into the labyrinths and playgrounds
they are; and by enabling you to get lost in them to rediscover what
you might not have known or simply what you might have forgotten.
It’s a reclamation of a space that is already ours.” (W&S) |
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Towards
a subjective collective cartography "Towards est
une tentative de représentations subjectives du territoire
de Bruxelles couplée à la création d’un
outil collaboratif de cartographie subjective." (T) Parmi les
projets présentés: Kobe
Lootens, Plan utopique pour le quartier Nord de Bruxelles. |
Towards
a subjective collective cartography "Towards is
an attempt to represent the territory of Brussels in a subjective
way which leads to the creation of a collaborative tool for subjective
mapping." (T) Among the projects: Kobe
Lootens, Utopian map for the Brussels Northquarter. |
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Le blog Architectures de cartes postales, maintenu par David Liaudet, présente une extraordinaire collection de cartes postales d'architecture moderniste, principalement centrée sur les Trente Glorieuses (ce que Bruno Vayssière appela le "hard french"). On y déouvrira de nombreuses merveilles en béton, souvent méconnues. | Architectures de cartes postales (Postcard Architectures) is a blog maintained by David Liaudet. He presents an extraordinary collection of postcards, mainly centered on the modernist architecture of the 1950s, 60s and 70s (what Bruno Vayssière called the "hard french"). One will discover there many marvels in concrete, often forgotten or unknown. |